Poichè Air France comincia ad attribuire la causa del crash alla turbolenza e, in particolare ad un possibile fulmine, dai preofessionisti arriva una risposta piuttosto scettica. Qui sotto riporto il parere di un pilota, simile a quello di molti suoi colleghi che in queste ore stanno analizzando i fatti sui loro forum.
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La foudre ne peut être le seul élément du crash, dit un pilote
publié le 01/06/2009 à 22:51, Reuters
par Clément Guillou
PARIS, 1er juin (Reuters) - La foudre n'est sûrement pas le seul élément ayant entraîné l'accident de l'Airbus A330 d'Airbus effectuant lundi la liaison Rio de Janeiro-Paris, a affirmé le porte-parole du Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL) Eric de Rivery.
Ce pilote est également pessimiste sur les chances de retrouver les boîtes noires qui permettraient de faire la lumière sur l'accident de cet avion où avaient pris place 216 passages et 12 membres d'équipage.
"On nous dit que la foudre a pu détruire l'avion. Je ne l'exclus pas, mais ce serait la première fois dans l'histoire de l'aviation qu'on se retrouve avec un avion totalement détruit par la foudre", a constaté Eric de Rivery, interrogé à Roissy devant le siège d'Air France.
Comme plusieurs autres pilotes, le porte-parole du SNPL a mis en doute la version très vite communiquée par la direction de sa compagnie, selon laquelle l'avion a probablement été foudroyé.
"On voit qu'on veut mener directement à ce que les cumulo-nimbus, la foudre, aient conduit à cet accident, mais il faut être très prudent et attendre que l'ensemble des informations soient dans nos mains.
"Il est vraisemblable qu'il y ait d'autres éléments. La foudre a pu avoir des conséquences sur l'intégrité de l'avion mais il est encore trop tôt pour se prononcer."
UNE ZONE D'ORAGES "BIEN CONNUE"
Retrouver les enregistreurs situés à l'arrière des avions permettrait de déterminer plus précisément les origines de l'accident, a-t-il expliqué.
"Il y a deux enregistreurs. Un qui enregistre les conversations dans l'avion, un autre de données: vitesse, accélération, altitude, position de certaines commandes de vol...
"Ce sont ces enregistreurs, ces boîtes noires, qui permettent de faire toute la lumière sur un accident. Comment peut-on s'exprimer sur les raisons d'un accident alors qu'il n'est même pas localisé ?", s'est interrogé le pilote.
Selon lui, il sera toutefois difficile de connaître toutes les circonstances de l'accident.
"Les enregistreurs sont faits pour résister à d'énormes accélérations. C'est possible qu'ils soient intacts, mais s'ils sont au fond de la mer on aura beaucoup de difficulté à les trouver et donc à les exploiter.
"Les chances sont très petites, très très petites, de retrouver l'avion, car on le cherche dans une zone immense de la mer."
Les conditions de vol entre les côtes brésiliennes et africaines sont très mouvementées et connues des pilotes, a ajouté le porte-parole du SNPL.
"C'est une partie où l'on a d'énormes orages, entre les deux tropiques. Elle est bien connue, ce sont des conditions habituelles.
"On ne peut pas dire que la foudre est la raison de l'accident mais on peut penser que c'en est un facteur. Ca secoue, on peut être frappé par la foudre, c'est possible. Mais ce n'est jamais un seul facteur qui mène à l'accident", a-t-il conclu. (Clément Guillou, édité par Gregory Schwartz)
[Modificato da assenzio00 01/06/2009 23:47]